L’USS Kirk confronté à un OVNI ou à un OSNI

Texte d’origine à:
http://www.ufocasebook.com/2011/1087.html
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Traduit de l’américain par le Grepi

De 1989 à 1992 j’ai été sous-officier de renseignements dans la marine des États-Unis. Vers la fin de l’année 1991, je me trouvais en service sur l’USS Kirk F1087 à Long Beach, Californie.
D’octobre 1991 à janvier 1992, l’USS Kirk faisait partie d’une flotte d’intervention anti-drogue avec trois autres navires.

Lors de nos missions, nous naviguions à environ 350 à 400 miles nautiques au large de la côte ouest de l’Amérique du Sud. Les quatre navires composant la force d’intervention étaient séparés les uns des autres par 150 miles nautiques et formaient une ligne droite.
Notre faisceau radar ne portant que dans une zone proche du navire, des avions-radars faisaient le lien entre les quatre éléments de la flottille, créant ainsi une image globale allant de 700 à 800 miles nautiques.
Notre mission première était de traquer, intercepter et contrôler le trafic de drogue qui s’effectuait par voie aérienne à basse altitude, en provenance de la Colombie, de Panama et du Guatemala. Parfois, nous arraisonnions des navires dont nous savions qu’ils transportaient de la drogue.

Comme dans le film «Clear and Present Danger», nous étions en communication directe avec l’agent spécial de l’agence anti-drogue (DEA) à terre, lequel prenait contact avec nos navires via un système de communication sécurisé et crypté. Le code d’appel de celui-ci était «Iron Manvel».

En tant que spécialiste d’opérations, mon assignation principale était au sein du CIC, le Centre d’Information et de Combat.
Le CIC est le système nerveux central du navire, à partir duquel on peut à la fois mener le combat, assurer la navigation et contrôler tout le bâtiment. Sur le Kirk, deux équipes de onze spécialistes en opérations s’y succédaient, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Chaque rotation au CIC durait douze heures.
On appelait ça le «système de rotation bâbord-tribord».

Vers deux heures du matin le 16 décembre 1991, j’étais de service au CIC. Tout était calme et les quatre bâtiments du groupe naval naviguaient dans la formation citée précédemment.
Les radars aériens et de surface ne détectaient rien, si ce n’est les trois autres bâtiments, normalement alignés. Je pris donc la liberté de quitter le CIC et de monter sur le pont.

De nuit, les bateaux se déplaçaient dans un mode appelé «navigation camouflée», ce qui signifie que tous les éclairages extérieurs sont éteints et ceux du pont diminués au maximum, de même que les écrans radar et les instruments de navigation à la barre. Pendant cette période, un officier subalterne, dépendant de l’OOD, avait le commandement du pont.

Au cours de cette nuit-là, le capitaine en second étant l’un de mes amis, nous étions en train de parler football.

Tout à coup, à hauteur de la proue, à notre tribord et au niveau de la mer, surgit de nulle part un énorme flash illuminant tout le navire et émanant d’une lumière rouge en train de s’élever. Cette lumière n’éclairait pas l’océan alentour, mais uniquement le bateau!

Cela se passa si rapidement que le navigateur, l’OOD et moi-même restâmes sans voix pendant au moins cinq secondes, après quoi je regardai l’OOD et lui demandai s’il avait bien vu ce que j’avais vu. Il me répondit que oui. Idem pour le navigateur.
Je pris alors le casque radio du navigateur et appelai les observateurs qui sont à l’avant et à l’arrière du bâtiment pour savoir si, eux aussi, avaient vu ce flash, à quoi celui de l’avant répondit: «Oui! Que diable cela pouvait-il bien être?». Celui de l’arrière avait aussi vu cet énorme flash.

J’appelai alors l’officier responsable du CIC afin de savoir si un avion, un bateau ou un sous-marin avait été détecté à proximité, mais les instruments n’avaient absolument rien signalé de tel.
Me tournant vers l’OOD, je lui demandai s’il ne faudrait pas réveiller le capitaine. Tout comme les autres et moi-même, il resta perplexe pendant un moment.
Ce qui venait de se produire était incompréhensible. Le flash avait surgi de la mer juste au tribord de notre proue, si près qu’il aurait pu la toucher, puis s’éleva très rapidement avec cet effet de lumière rouge.
L’autre aspect intriguant de l’événement fut que seul le navire subit l’illumination du flash, et pas du tout l’océan environnant.
Finalement l’OOD décida de ne pas réveiller le capitaine, et tout l’incident fut enregistré dans le livre de bord comme étant un «phénomène inexpliqué».

Jusqu’à cet événement, je me croyais ni aux ovnis, ni aux osnis (objets sous-marins non identifiés) mais, à présent, il ne fait plus aucun doute pour moi que nous sommes arrivés à une vitesse de vingt nœuds tout droit sur un osni.
Je ne pense pas que l’engin, quel qu’il fut, ait eu la moindre idée que nous arrivions sur lui. Quand il est sorti de l’eau à toute vitesse, il a sûrement voulu nous identifier, d’où le flash.

J’espère que mon récit vous intéressera. Je me suis demandé pendant plusieurs années si je devais ou non partager cette expérience, pour laquelle j’ai toujours eu le sentiment d’une origine extraterrestre.